Une lignée de Tsaddikim
La notoriété de la famille Pinto n’est plus à faire et suscite le respect et l’admiration de tous. A travers les âges, les Sages et Rabbanim issus de cette illustre famille sanctifièrent le nom divin partout où ils s’installèrent. La célèbre famille Pinto a illuminé et illumine encore aujourd’hui le judaïsme à l’échelle mondiale.
Pendant des siècles, les communautés juives - essentiellement au Maroc et plus récemment, en Israël et dans le monde entier - ont eu le mérite de connaître et de côtoyer les descendants de cette sainte famille, et plus particulièrement notre maître, le Gaon et Tsaddik Rabbi David ‘Hanania Pinto Chlita qui, dans le cadre de sa démarche de Zikouy Harabim, s’efforce de diffuser la Torah et le judaïsme le plus largement possible à travers le monde.
Rabbi David ‘Hanania Pinto Chlita s’est fait connaître par la puissance de ses enseignements et la profondeur de ses conférences empreintes de crainte du Ciel et écoutées aux quatre coins du monde. Ses nombreux livres servent de référence et nombreux sont ceux qui sollicitent le Rav pour obtenir un conseil ou une bénédiction.
Rabbi David ‘Hanania Pinto Chlita est également connu pour l’amour qu’il porte à chaque membre du peuple juif, un amour sincère et véritable, que perçoit aisément chaque juif qui se présente à lui. L’amour et la bienveillance qui émanent de ce Tsaddik inoculent en chacun une profonde envie de servir Hachem d’un cœur pur.
Rabbi David ‘Hanania Pinto Chlita insiste souvent sur le fait que ses mérites ne sont que le fruit de l’immense héritage spirituel que lui ont légué ses illustres ancêtres. Mais il apparaît comme évident qu’à ce patrimoine s’ajoutent les mérites personnels du Rav générés par les remarquables actions qu’il mène, et dont certaines s’effectuent dans la plus grande discrétion.
La famille Pinto en Espagne
L’origine de la famille Pinto, au sein de laquelle se sont succédées plusieurs générations de géants spirituels et de Tsaddikim, remonte à l’époque du Rav Shreira Gaon, exilarque et grand érudit ayant été à la tête de la célèbre Yechiva de Pombedita. Il restaura la couronne de gloire de la Torah et rendit au peuple juif, son éclat.
Les membres de cette illustre famille, auxquels on attribua le nom de “Gaon”, s’établirent dans de nombreux quartiers juifs, mais la majorité d’entre eux résidait dans la ville de “Pinto”, située à proximité de Madrid, capitale de l’Espagne. Nous ignorons encore par quelle mérite cette petite ville eut la chance de donner son nom à une lignée aussi pure et aussi sainte de Tsaddikim et de géants en Torah.
L’expulsion d’Espagne
Durant de longues années - qualifiées d’“âge d’or” par la littérature historique - les juifs menèrent une vie paisible en Espagne, pratiquant Torah et Mitsvot, en toute liberté. Hélas, cette période idyllique laissa place à des jours plus sombres. Le gouvernement espagnol établit de sévères et cruels décrets à l’encontre des juifs. Leur situation devenait plus critique à mesure que le temps passait.
Très vite, les persécutions commencèrent. Les Juifs furent contraints d'écouter les sermons insipides des prêtres chrétiens, de porter des vêtements différents et de se soumettre à d’autres ordonnances dont la finalité visait à les convertir au christianisme.
Mais malgré les dangers encourus, la plupart des juifs refusèrent de renier leur foi. En dépit des décrets, ils continuèrent à pratiquer leur judaïsme dans le plus grand secret. En 1492, le roi Ferdinand et la reine Isabelle promulguèrent un décret d’expulsion à l’encontre des juifs d’Espagne : « [...] Avec le conseil et l’avis des hommes éminents et des cavaliers de notre règne, et d’autres personnes de connaissance et conscience de notre Conseil Suprême [...] Et nous ordonnons en outre en cet édit que tous les Juifs et Juives de tout âge, résidant en nos domaines et territoires, partent avec leurs fils et filles, leurs domestiques et parents, grands et petits, quel que soit leur âge, d’ici la fin de juillet de cette année, et qu’ils n’osent pas revenir sur nos terres, fût-ce d’un pied, ni s’y introduire sans permission de quelque manière que ce soit. Tout Juif qui n’obéirait pas à cet édit et serait trouvé en nos royaumes et domaines, ou qui retourne dans le royaume de quelque manière que ce fût, encourra la peine de mort, et la confiscation de tous ses biens. »
Les évènements qui précédèrent cet avis d’expulsion furent relatés par Rabbénou Don Its’hak Abrabanel. Parmi les nombreux juifs qui quittèrent l’Espagne - et plus tard, le Portugal - dans la pauvreté et le dénuement le plus total plutôt que de renier leur foi, se trouvaient les membres de la famille Pinto. Certains d’entre eux se rendirent en Hollande et se firent connaître sous le nom de “Da Pinto”. Un bâtiment érigé en leur mémoire, porte d’ailleurs l’inscription : “Édifice Da Pinto”.
Le plus célèbre des membres de cette famille était Rav Its’hak Da Pinto, qui était trésorier de la communauté d’Amsterdam. Il mit d’ailleurs par écrit tous les périples que traversa la famille Pinto depuis son expulsion du Portugal jusqu’à son arrivée à Amsterdam (il acheva son ouvrage en 1671 mais il ne fut imprimé et publié que quatre-vingt-dix ans plus tard.) Dans ce livre figure également l’arbre généalogique de la famille, qui était alors l’une des plus riches et des plus influentes de la communauté juive. Cet arbre généalogique est représenté par un palmier, au-dessus duquel est inscrit le verset (Psaume 92:13) : “Justo como tamaral floressera” en portugais (“Le juste fleurit comme un palmier”,en français).
Nous trouvons d'autres preuves de leur présence en Hollande dans le cimetière d'Ouderkerk-sur-l'Amstel à Amsterdam, où se trouve la pierre tombale de Rav Daniel Pinto qui quitta ce monde en 5441 (1681), près de deux siècles après l’arrivée de la famille Pinto en Hollande.
A Ancône, en Italie
Certains membres de la famille Pinto gagnèrent le Portugal. Ce fut notamment le cas de Rav Chlomo et de Rav Yossef ainsi que leurs familles respectives, qui parvinrent par la suite à atteindre la ville d’Ancône en Italie. Dès leur arrivée, juifs et non-juifs les remarquèrent pour leur droiture et les merveilleuses qualités dont ils faisaient preuve. Leur notoriété parvint rapidement aux oreilles du pape qui imposa donc à ces Sages de se confronter à des théologiens chrétiens. Constatant que les membres de la famille Pinto avaient remporté le débat avec brio, le cruel pape ordonna qu’ils soient brûlés vifs sur le bûcher à moins qu’ils n’acceptent de se convertir au christianisme. Bien évidemment, aucun de ces saints hommes ne fut prêt à souiller son âme en reniant la foi de ses pères. Le Rav Chlomo et sa femme furent donc livrés aux flammes lors d’une cérémonie d’autodafé tandis que Rav Yossef et sa famillent parvirent à fuir l’Italie et se rendirent à Damas en Syrie, où ils combinèrent vie juive et commerce florissant.
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Notre maître Rabbi David 'Hanania Pinto Chlita est issu d'une famille d'éminents et saints Rabbanim, se succédant de génération en génération, depuis près de 400 ans. A l'origine de cette illustre famille, se trouve le Gaon et Tsaddik Rabbi Yochiahou Pinto Zetsoukal, qui était parent par alliance du vénéré Rav Haïm Vital zatsal, le plus fervent disciple du Arizal.
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