Agir avant qu’il ne soit trop tard 

Un vendredi d’hiver où, pour paraphraser nos Sages, la journée est courte et le travail abondant, une femme me téléphona pour me demander conseil au sujet d’un problème personnel. 

Avant qu’elle ne commence à m’en faire part, je lui dis que du fait qu’il ne restait que peu de temps jusqu’à l’entrée du Chabbat, je ne pourrais pas l’écouter sereinement, et qu’il était donc préférable qu’elle me rappelle à la clôture de celui-ci, où je serais plus disposé à la conseiller. 

Toutefois, elle ne lâcha pas prise et insista pour me décrire tout de suite la situation critique dans laquelle elle se trouvait. Voici le récit qu’elle me fit : 

« Cela fait bien longtemps que la paix a déserté mon foyer et que mon mari m’a délaissée. Vu la situation critique de notre couple, je me suis soudain souvenue d’un homme avec qui j’étais autrefois fiancée. C’était quelqu’un de bien, mais nous n’étions finalement pas arrivés à nous entendre et avions alors rompu. Chacun de nous s’est ensuite marié de son côté. Maintenant que j’ai des problèmes de couple, je me suis souvenue de cet homme et lui ai téléphoné. Lui aussi s’est souvenu de moi, du fait qu’il souffre de problèmes similaires, et c’est pourquoi nous avons décidé de nous rencontrer de nouveau. Je vous appelle simplement pour avoir votre avis sur cela. » 

Je compris aussitôt que cette femme et son ancien fiancé n’étaient pas loin de transgresser l’un des plus graves interdits de la Torah, ce qui me fit tressaillir. Face à l’urgence de la situation, j’abandonnai toutes mes occupations pressantes et fis abstraction de l’heure qui avançait, afin de les préserver d’un tel péché. Je pris le temps de lui expliquer longuement la sévérité de la transgression vers laquelle elle se dirigeait naïvement et par ignorance. 

Outre le temps que je lui consacrai pour qu’elle prenne conscience de son erreur, je joignis son mari et lui parlai pendant une bonne heure de l’importance de restaurer la paix au sein de leur foyer. Grâce à D.ieu, suite à de nombreux efforts, on parvint à un résultat, et ce couple mena, comme par le passé, une vie heureuse et sereine. 

Après coup, je réalisai, en réfléchissant, que si je n’avais pas pris le temps d’écouter cette femme en cette veille de Chabbat, la situation se serait dégradée au point qu’il aurait été trop tard pour intervenir, et deux familles juives auraient été totalement détruites. 

Du Ciel, on a fait en sorte que j’aie l’intelligence de prêter une oreille attentive à cette femme, en dépit du temps qui pressait, et par ce mérite, la paix a pu revenir dans un foyer. 

Nous en déduisons une édifiante leçon quant à l’importance, pour l’homme, de ne pas repousser une bonne action qu’il a l’intention d’accomplir, car il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. 

Durant les six jours de la Création, l’Éternel a tout créé, et depuis, Il continue chaque jour à créer et à maintenir Sa création, qu’Il domine à tout instant. Toute création divine vise un but unique : se mettre au service du peuple juif, l’aider à étudier la Torah et le Moussar et sanctifier le Nom de D.ieu dans le monde.  

(Les repentis) 

L’essentiel du Judaïsme est d’être humble et effacé devant le Créateur. Car pour ressentir et découvrir la Vérité, il faut s’effacer complètement devant celle-ci et devant le Créateur Qui se trouve derrière elle. 

(La conversion) 

Agir avant qu’il ne soit trop tard 

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Grand Rassemblement de Renforcement et de Soutien à la Torah en France

Le grand érudit Litayi, Rav Dov Lando, a pris l’avion hier (mardi) pour une mission spéciale auprès des Juifs de France, dans le but de renforcer les communautés à l'approche des Jours Redoutables (les fêtes de Roch Hachana et Yom Kippour) et de collecter des fonds pour la fondation du Olam HaTorah.

Aux alentours de 13h00, l’avion du Rav Dov Lando a décollé de l’aéroport Ben Gourion en direction de l’aéroport de Paris-Le Bourget. À son atterrissage, des rabbins de France ainsi que les dirigeants et notables de la communauté juive s’étaient rassemblés à l’aéroport pour l’accueillir avec beaucoup d’émotion.

De là, le Rosh Yeshiva s’est rendu à la maison de son hôte, le philanthrope Joachim (Pinchas) Cohen, qui dirige cette mission. Sur place, les organisateurs de la mission l’attendaient pour consulter le Rabbi sur plusieurs questions urgentes à régler.

Un peu plus tôt, à 14h15, un autre avion avait atterri à l’aéroport de Paris-Le Bourget, transportant le Rav Yehuda Ezrachi, Rosh Yeshiva de Mir, le grand érudit Rabbi David Hanania Pinto, et le Rav Simcha Shmuel Zaks, qui se sont joints à cette mission spéciale.

Aux alentours de 18h30, des dizaines de notables de France se sont réunis chez le philanthrope Alberto Azarwal pour une rencontre spéciale en faveur du "Fond Olam HaTorah".

Rabbi David Hanania Pinto a pris la parole en premier, soulignant le grand mérite d’avoir l’illustre leader spirituel parmi eux. Ensuite, Rav Yehuda Toledano a expliqué : « Si le plus grand érudit de notre génération fait tant d’efforts, cela montre combien nous devons aussi nous dépasser. »

Rav Itshak Ezrachi, Rosh Yeshiva de Mir, a prononcé un discours enflammé, déclarant : « La récompense pour celui qui se donne corps et âme pour une mitsvah est comparable à la différence entre la vie et la mort. Celui qui soutient la Torah sera béni d'une vie prospère. »

Au son du chant "Ki Orekh Yamim" (car une longue vie), les participants ont accueilli Rav Dov Lando, qui a pris la parole en rappelant : « Tout le monde sait que, de nos jours, le peuple juif et la Terre d’Israël sont en grande détresse. Il est impératif d’amasser des mérites avant le jour du jugement, et le soutien à l’étude de la Torah est un mérite digne de ce jour. »

Après la réunion, une prière de Min’ha a été tenue, dirigée par Reuven Wolf, gestionnaire du Fond Olam HaTorah, qui est actuellement en période de deuil pour son père, de mémoire bénie.

À 21h00, la prière de Arvit s’est déroulée à la synagogue Chevaté Israël, sous la direction du Rav Yossef Amram. Avant la prière, Rav Itshak Ezrachi, Rosh Yeshiva de Mir, a tenu un discours de préparation spirituelle pour les membres de la communauté locale, en vue des Jours Redoutables.

Une autre rencontre pour soutenir le Fond Olam HaTorah s'est tenue immédiatement après chez le bienfaiteur David Zagdon, avec la participation des érudits Rav Shmuel Zaks, Rav Yitzhak Katz, Rav Yechiel Brand, Rav Guy Giss, et Rabbi Raphael Pinto.

Ce matin, une nouvelle réunion s'est tenue au domicile du philanthrope Gabriel Wacknin, dans la banlieue de Charenton à Paris.

Dans l’après-midi, Rav Dov Lando donnera un cours au Kollel central "Mishkan Avraham" à Paris, sous la direction de Rav Meir Sitruk.

Il est également prévu qu’aujourd'hui, dans l’après-midi, Rav Reuven Elbaz, membre du Conseil des Sages de la Torah et Rosh Yeshiva de Or Ha'Haïm, arrive en France pour se joindre à cette mission sacrée.

En soirée, un grand rassemblement aura lieu au centre de conférences "The Dome of Paris" dans le centre de Paris, avec la participation attendue de plusieurs dizaines de milliers de personnes. L’événement débutera par la récitation de psaumes pour la situation difficile en Terre d’Israël, pour la libération des otages et la guérison des blessés, dirigée par un ancien des rabbins de France. Le discours principal sera prononcé par Rav Dov Lando.

Par la suite, Rav Reuven Elbaz, membre du Conseil des Sages de la Torah, mènera une cérémonie de proclamation de la Royauté Divine et un puissant moment de "Séli’hot" (prières de pénitence).

La soirée sera agrémentée par les performances des célèbres chanteurs Shalom Lamr et Motti Steinmetz, accompagnés de l'orchestre élargi de Yoeli Dickman.

Tournée du Tsadik Rabbi David Pinto à Paris

Avant la fête de Chavouoth, le Tsadik, Rabbi David ‘Hanania Pinto Chalita s’est rendu à Paris, transmettre quelques messages pour encourager à l’union de notre peuple, condition sine qua non à la réception de la Torah HaQedocha. Il a visité différentes institutions, dont son Collel «‘Hevrath Pinto», l’école «Beith Rivqa», la Grande Synagogue de Levallois, dans le 19ème, et L’ACIP dans le 16è, où des assemblées comptant parfois plus de 1000 personnes se sont tenues pour l’écouter. Nous voulions partager ces évènements avec vous dans ce feuillet de Chabath pour une raison précise qui vous paraîtra plus évidente après l’avoir lu. Le Tsadik, Rabbi David, a commencé ainsi : « Je veux vous parler d’un jeune homme qui avait soif, soif de Torah. Un homme, qui après avoir étudié avec l’un de mes fils, demanda encore et encore de la Torah. Il ne voulait pas s’arrêter, bien que mon fils lui dit qu’il était obligé d’aller préparer l’un de ses chiourim. Mon fils lui donna alors un passage à étudier dans un certain livre.Cet homme ne se déplaçait d’ailleurs lui même jamais sans un livre à la main. Il aimait la Torah. Il protégeait ses yeux de la vue de choses interdites. Cet homme faisait partie des 36 Tsadikim de la génération, et il est parti…
Il nous a quittés, mais pas d’une façon naturelle, car il est parti à la guerre ! Cette guerre l’a emporté. Il a reçu une balle dans le cœur, transperçant en même temps le feuillet «Devar Malkhouth» qui se trouvait alors dans sa poche intérieure. Cet homme, cet enfant, notre enfant qui s’appelait Eli Eliyahou ‘Haïm ben Esther, faisait partie de la communauté de Ra’anana «Kol ‘Haïm», est tombé à Gaza. Cet enfant ne devait pas mourir. La veille, 5 autres soldats étaient morts dans une explosion. Son commandant avait alors demandé des volontaires pour aller récupérer les restes des corps, sans hésiter il était allé accomplir cette Mitsva rare et d’une exceptionnelle grandeur, ce fut sa dernière mission sur terre. Il a été tué en ramenant ce qu’il pouvait ramener de ses frères morts au combat. Une fois, j’avais posé une question alors que je me trouvais en présence des membres de sa communauté, en promettant mon Talith à qui trouverait la réponse. C’est Eliyahou ‘Haïm qui l’avait gagné. Quelques jours avant sa mort, il m’avait demandé s’il devait continuer de rester à Gaza. Je lui avais dit que cela relevait de sa décision, et il m’avait répondu : « J’y retourne, je ne laisse pas mes amis ! », et ce malgré ses craintes. Il était mû par des considérations très élevées, comme le don de soi à l’autre. Mais tout cela ne l’a pas protégé, comment est-ce possible ? Son frère m’a apporté le «Devar Malkhouth» qui se trouvait sur Eli Eliyahou ‘Haïm ce triste jour, je l’ai ouvert et j’y ai lu : « Sache ce qu’il y a au-dessus de toi » דע מה למעלה ממך. Le Ba’al haTaniya explique : « Sache que tout ce qui se passe en haut dépend de toi. » Pourtant Eli Eliyahou ‘Haïm se comportait parfaitement bien, il ne voulait que réjouir Son Créateur. Alors que devons-nous comprendre de sa disparition ?
Il est écrit qu’Hachem prend parfois les personnes qui lui sont les plus « chères» pour pardonner les fautes des autres, ainsi le mot ממך prend la dimension de « grâce à toi ». Eli Eliyahou ‘Haïm avait téléphoné à mon fils avant de retourner à Gaza, pour lui faire part de pensée noires qui l’habitaient, comme s’il savait déjà ce qui devait arriver. Mon fils lui avait conseillé de les chasser, d’être confiant, et positif. A la fin des Chiv’a, une feuille écrite de sa main qui résumait un cours donné par Rabbi Moché Pinto sur ‘Hanoucca a été retrouvée. A la fin, il avait rajouté les mots du Chéma’ Israël - שמע. Certains m’ont demandé quel rapport ces mots avaient-ils avec ‘Hanoucca. Un soldat venu consolé les endeuillés a alors raconté que Eli était mort dans ses bras sans pouvoir dire le Chéma’, et que c’est lui qui l’avait prononcé à sa place.
Mais en fait, en vérité, Eli l’avait déjà dit à ‘Hanoucca, puisque les lettres du mot ’’huile’’– השמן forment le mot נשמה – Néchama… »
Le Tsadik, Rabbi David ‘Hanania Pinto Chalita a continué en parlant de la Torah et de la force des Tsadikim, en relatant la discussion entre Rabbi Chimone bar Yo’haï et l’ange de la mort, qui voulait détruire le monde du fait que 36 Tsadikim ne s’y trouvaient pas. Rabbi Chimone avait alors commencé par s’opposer en avançant que lui était là, et il ne baissa pas les bras dans cette négociation. Hachem l’écoutait, et accéda à sa requête, contraignant l’ange de la mort à obéir à Rabbi Chimone. D’où lui venait une telle force ? Le Ari za’’l explique que Moché Rabéinou est redescendu de la montagne avec la Néchama de Rabbi Chimone, comme il est écrit dans Téhilim  – les lettres שבי sont
les premières lettres de Chimone Bar Yo’haï. Ceci du fait que Moché Rabéinou descendit, en plus de la Torah orale et écrite, tous les secrets de la Torah. On doit s’interroger afin de comprendre pourquoi la Néchama de Rabbi Chimone est-elle descendue avec Moché Rabeinou, plutôt que d’attendre la naissance de Rabbi Chimone incarné, pour nous transmettre tous les secrets de la Torah. La réponse est que la Torah
n’est pas dans le ciel, et qu’elle nous a été donnée dès le début dans sa totalité. Le Tsadik Rabbi David en cette veille de Chavouoth voulait insister sur la Messirouth Néfech dont firent toujours preuve les Tsadikim pour sauver le peuple juif, et notre sainte Torah, ce qui
fut le cas d’Eliyahou ‘Haïm ben Esther za’’l. En conclusion, le Tsadik Rabbi David est revenu sur le 7 octobre - Sim’hath Torah, en expliquant que la seule raison d’une telle tragédie se déroulant tandis que nous dansions autour de la Torah, était que nous traversons l’époque de la
venue du Machia’h. En effet, l’on n’a jamais vu autant de Torah dans le monde, mais elle ne fait que contrebalancer les forces de la Touma
qui conduisent à une dépravation extrême aujourd’hui. Nous voyons de fait que tous les voyants rouges sont allumés au niveau international: Corée du Nord et du Sud, Russie et Ukraine, la Chine et l’Europe… Israël, Hachem veut voir le Bien triompher. Certains Tsadikim disent que cette époque a commencé avec la Shoa, mais tout comme lors d’un accouchement, les contractions se font de plus en plus fortes et douloureuses à l’approche de la venue du bébé, ainsi en est-il de la Délivrance finale pour notre peuple. C’est très douloureux, mais il
nous faut poursuivre nos efforts dans le sens du Bien, encore et toujours, sans se décourager, confiants. Nous en sommes aux derniers coups,
Hachem place Ses pions les uns après les autres, faisant en sorte que nous nous montrions encore plus solidaires les uns des autres, et accordions plus de confiance au ישראל שומר – Gardien d’Israël. Et, béEzrath Hachem, nous allons droit à la victoire du Bien et au
dévoilement du Machia’h, biMéhéra béYaméinou, amen. Le Tsadik a ensuite invité tout le monde à chanter à l’unisson «Ani Maamine» et «VéHi Ché’Amda.

Chiour dans la communauté Kol Haim, Raanana

Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto Chlitah dans la communauté Kol Haim, Raanana.
À la mémoire des 25 soldats de Raanana tombés à Gaza.

Chiour au collel Orot Haim Vémoché à Ashdod

Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto chlitah au collel Orot Haim Vémoché à Ashdod, suivi de Tehilim et Tefila pour la guérison du Rav Raphaël Yehouda Déry Chlitah.

Chiour au collel Beth Dévora dans la ville de Natanya

Chiour au Collel Kol Haim, Raanana - Parachat Chelakh Lekha

Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto Chlitah au Collel Kol Haim, Raanana sur la parachat Chelakh Lekha.

 

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