Éducation

L’éducation 

« Éduque le jeune d’après sa voie ; même avancé en âge, il ne s’en écartera point. » (Michlé 22:6) 

Car il n’est pas possible de briser la nature de l’homme, c’est-à-dire le mazal sous lequel il est né. Par contre, l’homme a la possibilité d’exploiter ce potentiel de base à sa guise, en étant Tsaddik, impie ou moyen.  

Comme l’expliquent nos Sages dans le traité Chabbat (156a), celui qui naît sous le signe de Mars aura tendance à verser le sang. Et Rabbi Achi d’ajouter : soit il fera des saignées, soit il sera truand, soit abatteur rituel, soit circonciseur. En d’autres termes, s’il est Tsaddik, il exploitera cette tendance sanguinaire pour une mitsva, en étant circonciseur. S’il est moyen, il sera abatteur rituel ou médecin, ce qui comporte une part de mitsva et n’est pas une faute. Mais si c’est un impie, il utilisera cette force pour verser le sang. 

Il faut donc éduquer son enfant selon sa nature et le guider afin qu’il utilise ses tendances naturelles pour de bonnes choses, pour étudier la Torah selon ses capacités ou accomplir les mitsvot selon sa nature. Dans ce cas, même avancé en âge, il ne s’écartera pas de sa voie. 

Cependant, si tu vas à l’encontre de sa nature, il t’écoutera maintenant par crainte, mais ensuite, dès qu’il ne sera plus soumis à ton joug, il s’en détournera, car on ne peut pas briser sa nature (Gaon de Vilna). 

 

Nos Sages enseignent qu’un enfant qui en est capable devra secouer le loulav. S’il en est capable, il devra mettre les tsitsit. S’il peut en prendre soin [éviter de les introduire dans des endroits incompatibles et d’émettre des gaz intestinaux en les portant], son père devra lui acheter des téfillin. S’il sait parler, son père devra lui enseigner la Torah et le Chéma. Comment lui enseigner la Torah ? Rav Tan’houma indique que c’est en lui apprenant le verset « torah tsiva lanou Moché moracha kéhilat Yaakov – Moché nous a ordonné la Torah ; elle est l’héritage de la communauté de Yaakov ». Et le Chéma ? En lui apprenant le premier verset de ce passage. (Soucca 42a) 

 

Voici un principe fondamental dans l’éducation : lorsqu’un homme punit son fils, s’il veut être sûr que ce dernier continuera, même en cachette, à l’abri de son regard, à suivre le droit chemin, il doit l’éduquer le plus possible à la vérité, comme il est dit : « Apprends-lui à dire la vérité ». En parallèle, il convient d’accroître la punition du mensonge, même au cours d’un échange banal. Il lui fera reluire, par ailleurs, la grande récompense de celui qui dit la vérité, et lui inspirera la crainte de la moindre parole de mensonge, par de lourds avertissements. 

Il se trouve que quand cette vertu de vérité sera bien ancrée dans le cœur du fils, celui-ci accomplira tous les ordres de son père, car il aura peur qu’il l’interroge à ce sujet et se sentira obligé de répondre juste par crainte de mentir. Il redoutera en effet la punition qu’il risquerait de recevoir s’il était surpris en train d’affabuler. Ainsi, du fait qu’il se sentira obligé de dire la vérité, il n’aura d’autre choix que de s’éloigner du mal et de faire le bien. 

À Jérusalem, je recevais fréquemment l’un des plus grands Tsaddikim du monde séfarade. Lui aurait-on donné tout l’or du monde qu’il n’aurait pas prononcé une seule parole n’étant pas parfaitement conforme à la vérité. Il me raconta que lorsque lui et son frère étaient jeunes, leur père avait l’habitude de dire que celui qui avait fait une bêtise mais reconnaîtrait sa faute et dirait la vérité serait pardonné. Il l’avertissait seulement de ne plus réitérer sa faute à l’avenir. Par contre, celui qu’il surprenait en train de mentir et de nier, les menaçait-il, serait très sévèrement puni. Il agissait donc de cette manière : celui qui avouait ses fautes se voyait pardonné, et recevait même quelques pièces de monnaie pour le récompenser d’avoir dit la vérité. Par contre, celui qui mentait était très sévèrement puni. C’est ainsi qu’il éduqua ses fils à la vérité, achetant celle-ci avec de l’argent pour accomplir l’impératif « achète la vérité » (Michlé 23:23). C’est ce qui fit que son fils devint l’incarnation de la vérité. (Chla I, page 86) 

 

Si tu éduques ton enfant à la discipline, tu as déjà réussi d’emblée dans tous les domaines de l’éducation, et tu parviendras sans trop d’efforts à l’orienter dans la direction que tu désires. 

Par contre, si l’on habitue l’enfant, au cours de ses deux premières années, à n’écouter que ses propres besoins et désirs, il deviendra gâté, tendance qui ne s’efface pas si facilement et s’ancre dans le caractère. Il devient alors presque impossible de le modeler différemment, et de transformer entêtement et gâterie en discipline et obéissance. Car l’enfant ne peut pas soudain annuler sa volonté, devenue de l’obstination, devant la nôtre et devant nos aspirations. (Yessodot Ha’hinoukh du Rav Chimchon Raphaël Hirsch) 

 

L’éducation 

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Grand Rassemblement de Renforcement et de Soutien à la Torah en France

Le grand érudit Litayi, Rav Dov Lando, a pris l’avion hier (mardi) pour une mission spéciale auprès des Juifs de France, dans le but de renforcer les communautés à l'approche des Jours Redoutables (les fêtes de Roch Hachana et Yom Kippour) et de collecter des fonds pour la fondation du Olam HaTorah.

Aux alentours de 13h00, l’avion du Rav Dov Lando a décollé de l’aéroport Ben Gourion en direction de l’aéroport de Paris-Le Bourget. À son atterrissage, des rabbins de France ainsi que les dirigeants et notables de la communauté juive s’étaient rassemblés à l’aéroport pour l’accueillir avec beaucoup d’émotion.

De là, le Rosh Yeshiva s’est rendu à la maison de son hôte, le philanthrope Joachim (Pinchas) Cohen, qui dirige cette mission. Sur place, les organisateurs de la mission l’attendaient pour consulter le Rabbi sur plusieurs questions urgentes à régler.

Un peu plus tôt, à 14h15, un autre avion avait atterri à l’aéroport de Paris-Le Bourget, transportant le Rav Yehuda Ezrachi, Rosh Yeshiva de Mir, le grand érudit Rabbi David Hanania Pinto, et le Rav Simcha Shmuel Zaks, qui se sont joints à cette mission spéciale.

Aux alentours de 18h30, des dizaines de notables de France se sont réunis chez le philanthrope Alberto Azarwal pour une rencontre spéciale en faveur du "Fond Olam HaTorah".

Rabbi David Hanania Pinto a pris la parole en premier, soulignant le grand mérite d’avoir l’illustre leader spirituel parmi eux. Ensuite, Rav Yehuda Toledano a expliqué : « Si le plus grand érudit de notre génération fait tant d’efforts, cela montre combien nous devons aussi nous dépasser. »

Rav Itshak Ezrachi, Rosh Yeshiva de Mir, a prononcé un discours enflammé, déclarant : « La récompense pour celui qui se donne corps et âme pour une mitsvah est comparable à la différence entre la vie et la mort. Celui qui soutient la Torah sera béni d'une vie prospère. »

Au son du chant "Ki Orekh Yamim" (car une longue vie), les participants ont accueilli Rav Dov Lando, qui a pris la parole en rappelant : « Tout le monde sait que, de nos jours, le peuple juif et la Terre d’Israël sont en grande détresse. Il est impératif d’amasser des mérites avant le jour du jugement, et le soutien à l’étude de la Torah est un mérite digne de ce jour. »

Après la réunion, une prière de Min’ha a été tenue, dirigée par Reuven Wolf, gestionnaire du Fond Olam HaTorah, qui est actuellement en période de deuil pour son père, de mémoire bénie.

À 21h00, la prière de Arvit s’est déroulée à la synagogue Chevaté Israël, sous la direction du Rav Yossef Amram. Avant la prière, Rav Itshak Ezrachi, Rosh Yeshiva de Mir, a tenu un discours de préparation spirituelle pour les membres de la communauté locale, en vue des Jours Redoutables.

Une autre rencontre pour soutenir le Fond Olam HaTorah s'est tenue immédiatement après chez le bienfaiteur David Zagdon, avec la participation des érudits Rav Shmuel Zaks, Rav Yitzhak Katz, Rav Yechiel Brand, Rav Guy Giss, et Rabbi Raphael Pinto.

Ce matin, une nouvelle réunion s'est tenue au domicile du philanthrope Gabriel Wacknin, dans la banlieue de Charenton à Paris.

Dans l’après-midi, Rav Dov Lando donnera un cours au Kollel central "Mishkan Avraham" à Paris, sous la direction de Rav Meir Sitruk.

Il est également prévu qu’aujourd'hui, dans l’après-midi, Rav Reuven Elbaz, membre du Conseil des Sages de la Torah et Rosh Yeshiva de Or Ha'Haïm, arrive en France pour se joindre à cette mission sacrée.

En soirée, un grand rassemblement aura lieu au centre de conférences "The Dome of Paris" dans le centre de Paris, avec la participation attendue de plusieurs dizaines de milliers de personnes. L’événement débutera par la récitation de psaumes pour la situation difficile en Terre d’Israël, pour la libération des otages et la guérison des blessés, dirigée par un ancien des rabbins de France. Le discours principal sera prononcé par Rav Dov Lando.

Par la suite, Rav Reuven Elbaz, membre du Conseil des Sages de la Torah, mènera une cérémonie de proclamation de la Royauté Divine et un puissant moment de "Séli’hot" (prières de pénitence).

La soirée sera agrémentée par les performances des célèbres chanteurs Shalom Lamr et Motti Steinmetz, accompagnés de l'orchestre élargi de Yoeli Dickman.

Tournée du Tsadik Rabbi David Pinto à Paris

Avant la fête de Chavouoth, le Tsadik, Rabbi David ‘Hanania Pinto Chalita s’est rendu à Paris, transmettre quelques messages pour encourager à l’union de notre peuple, condition sine qua non à la réception de la Torah HaQedocha. Il a visité différentes institutions, dont son Collel «‘Hevrath Pinto», l’école «Beith Rivqa», la Grande Synagogue de Levallois, dans le 19ème, et L’ACIP dans le 16è, où des assemblées comptant parfois plus de 1000 personnes se sont tenues pour l’écouter. Nous voulions partager ces évènements avec vous dans ce feuillet de Chabath pour une raison précise qui vous paraîtra plus évidente après l’avoir lu. Le Tsadik, Rabbi David, a commencé ainsi : « Je veux vous parler d’un jeune homme qui avait soif, soif de Torah. Un homme, qui après avoir étudié avec l’un de mes fils, demanda encore et encore de la Torah. Il ne voulait pas s’arrêter, bien que mon fils lui dit qu’il était obligé d’aller préparer l’un de ses chiourim. Mon fils lui donna alors un passage à étudier dans un certain livre.Cet homme ne se déplaçait d’ailleurs lui même jamais sans un livre à la main. Il aimait la Torah. Il protégeait ses yeux de la vue de choses interdites. Cet homme faisait partie des 36 Tsadikim de la génération, et il est parti…
Il nous a quittés, mais pas d’une façon naturelle, car il est parti à la guerre ! Cette guerre l’a emporté. Il a reçu une balle dans le cœur, transperçant en même temps le feuillet «Devar Malkhouth» qui se trouvait alors dans sa poche intérieure. Cet homme, cet enfant, notre enfant qui s’appelait Eli Eliyahou ‘Haïm ben Esther, faisait partie de la communauté de Ra’anana «Kol ‘Haïm», est tombé à Gaza. Cet enfant ne devait pas mourir. La veille, 5 autres soldats étaient morts dans une explosion. Son commandant avait alors demandé des volontaires pour aller récupérer les restes des corps, sans hésiter il était allé accomplir cette Mitsva rare et d’une exceptionnelle grandeur, ce fut sa dernière mission sur terre. Il a été tué en ramenant ce qu’il pouvait ramener de ses frères morts au combat. Une fois, j’avais posé une question alors que je me trouvais en présence des membres de sa communauté, en promettant mon Talith à qui trouverait la réponse. C’est Eliyahou ‘Haïm qui l’avait gagné. Quelques jours avant sa mort, il m’avait demandé s’il devait continuer de rester à Gaza. Je lui avais dit que cela relevait de sa décision, et il m’avait répondu : « J’y retourne, je ne laisse pas mes amis ! », et ce malgré ses craintes. Il était mû par des considérations très élevées, comme le don de soi à l’autre. Mais tout cela ne l’a pas protégé, comment est-ce possible ? Son frère m’a apporté le «Devar Malkhouth» qui se trouvait sur Eli Eliyahou ‘Haïm ce triste jour, je l’ai ouvert et j’y ai lu : « Sache ce qu’il y a au-dessus de toi » דע מה למעלה ממך. Le Ba’al haTaniya explique : « Sache que tout ce qui se passe en haut dépend de toi. » Pourtant Eli Eliyahou ‘Haïm se comportait parfaitement bien, il ne voulait que réjouir Son Créateur. Alors que devons-nous comprendre de sa disparition ?
Il est écrit qu’Hachem prend parfois les personnes qui lui sont les plus « chères» pour pardonner les fautes des autres, ainsi le mot ממך prend la dimension de « grâce à toi ». Eli Eliyahou ‘Haïm avait téléphoné à mon fils avant de retourner à Gaza, pour lui faire part de pensée noires qui l’habitaient, comme s’il savait déjà ce qui devait arriver. Mon fils lui avait conseillé de les chasser, d’être confiant, et positif. A la fin des Chiv’a, une feuille écrite de sa main qui résumait un cours donné par Rabbi Moché Pinto sur ‘Hanoucca a été retrouvée. A la fin, il avait rajouté les mots du Chéma’ Israël - שמע. Certains m’ont demandé quel rapport ces mots avaient-ils avec ‘Hanoucca. Un soldat venu consolé les endeuillés a alors raconté que Eli était mort dans ses bras sans pouvoir dire le Chéma’, et que c’est lui qui l’avait prononcé à sa place.
Mais en fait, en vérité, Eli l’avait déjà dit à ‘Hanoucca, puisque les lettres du mot ’’huile’’– השמן forment le mot נשמה – Néchama… »
Le Tsadik, Rabbi David ‘Hanania Pinto Chalita a continué en parlant de la Torah et de la force des Tsadikim, en relatant la discussion entre Rabbi Chimone bar Yo’haï et l’ange de la mort, qui voulait détruire le monde du fait que 36 Tsadikim ne s’y trouvaient pas. Rabbi Chimone avait alors commencé par s’opposer en avançant que lui était là, et il ne baissa pas les bras dans cette négociation. Hachem l’écoutait, et accéda à sa requête, contraignant l’ange de la mort à obéir à Rabbi Chimone. D’où lui venait une telle force ? Le Ari za’’l explique que Moché Rabéinou est redescendu de la montagne avec la Néchama de Rabbi Chimone, comme il est écrit dans Téhilim  – les lettres שבי sont
les premières lettres de Chimone Bar Yo’haï. Ceci du fait que Moché Rabéinou descendit, en plus de la Torah orale et écrite, tous les secrets de la Torah. On doit s’interroger afin de comprendre pourquoi la Néchama de Rabbi Chimone est-elle descendue avec Moché Rabeinou, plutôt que d’attendre la naissance de Rabbi Chimone incarné, pour nous transmettre tous les secrets de la Torah. La réponse est que la Torah
n’est pas dans le ciel, et qu’elle nous a été donnée dès le début dans sa totalité. Le Tsadik Rabbi David en cette veille de Chavouoth voulait insister sur la Messirouth Néfech dont firent toujours preuve les Tsadikim pour sauver le peuple juif, et notre sainte Torah, ce qui
fut le cas d’Eliyahou ‘Haïm ben Esther za’’l. En conclusion, le Tsadik Rabbi David est revenu sur le 7 octobre - Sim’hath Torah, en expliquant que la seule raison d’une telle tragédie se déroulant tandis que nous dansions autour de la Torah, était que nous traversons l’époque de la
venue du Machia’h. En effet, l’on n’a jamais vu autant de Torah dans le monde, mais elle ne fait que contrebalancer les forces de la Touma
qui conduisent à une dépravation extrême aujourd’hui. Nous voyons de fait que tous les voyants rouges sont allumés au niveau international: Corée du Nord et du Sud, Russie et Ukraine, la Chine et l’Europe… Israël, Hachem veut voir le Bien triompher. Certains Tsadikim disent que cette époque a commencé avec la Shoa, mais tout comme lors d’un accouchement, les contractions se font de plus en plus fortes et douloureuses à l’approche de la venue du bébé, ainsi en est-il de la Délivrance finale pour notre peuple. C’est très douloureux, mais il
nous faut poursuivre nos efforts dans le sens du Bien, encore et toujours, sans se décourager, confiants. Nous en sommes aux derniers coups,
Hachem place Ses pions les uns après les autres, faisant en sorte que nous nous montrions encore plus solidaires les uns des autres, et accordions plus de confiance au ישראל שומר – Gardien d’Israël. Et, béEzrath Hachem, nous allons droit à la victoire du Bien et au
dévoilement du Machia’h, biMéhéra béYaméinou, amen. Le Tsadik a ensuite invité tout le monde à chanter à l’unisson «Ani Maamine» et «VéHi Ché’Amda.

Chiour dans la communauté Kol Haim, Raanana

Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto Chlitah dans la communauté Kol Haim, Raanana.
À la mémoire des 25 soldats de Raanana tombés à Gaza.

Chiour au collel Orot Haim Vémoché à Ashdod

Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto chlitah au collel Orot Haim Vémoché à Ashdod, suivi de Tehilim et Tefila pour la guérison du Rav Raphaël Yehouda Déry Chlitah.

Chiour au collel Beth Dévora dans la ville de Natanya

Chiour au Collel Kol Haim, Raanana - Parachat Chelakh Lekha

Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto Chlitah au Collel Kol Haim, Raanana sur la parachat Chelakh Lekha.

 

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