Une femme, venue me demander conseil, me montra des photos des membres de sa famille, qu’elle posa sur mon bureau devant moi. Je constatai malheureusement combien ils étaient éloignés de la voie de la Torah.
Je demandai aussitôt à cette dame de reprendre ses photos, la réprimandant pour l’habillement indécent de ses proches.
Mais, dans son amour pour les siens, elle refusait de voir où était le problème. Je compris que ce sentiment l’aveuglait complètement et l’empêchait de percevoir la vérité. Je lui en fis le reproche : « Est-ce que vous vous rendez compte que par amour pour les vôtres, vous vous aveuglez vous-même ? Je vous fais remarquer l’indécence des tenues qu’ils portent sur cette photo, mais vous choisissez d’ignorer, de vous aveugler et de leur cacher la vérité. Sachez pourtant qu’un tel habillement ne leur cause que du mal, ainsi qu’à l’ensemble du peuple juif. »
Quand cette femme eut quitté mon bureau, je me demandai comment il avait pu lui venir à l’esprit de m’apporter des photos manquant tellement de tsniout. Comment avait-elle osé me montrer des clichés aussi honteux ? C’est là la génération du Machia’h, me suis-je dit, une génération dont la face est comparable à celle du chien, qui n’éprouve nulle honte et ne voit aucun problème dans ses actes les plus répugnants. À notre époque, hélas, nos coreligionnaires ont tendance à imiter un tel comportement… En espérant que D.ieu entende nos prières et nous envoie rapidement le Machia’h !
Avec l’Admour de Douchinskychelita, dans le Beth Hamidrach Orot ‘Haïm ouMoché d’Ashdod