Un petit sanctuaire 

La pudeur

Un petit sanctuaire 

On me demanda une fois de donner un cours, le Chabbat, dans une synagogue parisienne. J’y arrivai le matin, pour faire la téfila, quand j’eus la surprise de découvrir des femmes, qui de surcroît n’avaient pas la tête couverte, assises avec les hommes. 

Il n’était pas possible de commencer l’office dans ces conditions. En effet, « les cheveux d’une femme sont une nudité » (Brakhot 24a). Je m’adressai donc au rabbin de la synagogue pour lui demander de prier les dames de suivre l’office depuis la galerie qui leur est réservée. 

Très gêné, celui-ci chercha à esquiver ma demande en m’expliquant que c’était l’habitude dans leur communauté et qu’il ne pouvait donc leur faire une telle remarque. 

« Comme nous le savons, à l’époque du Beth Hamikdach, le peuple juif y montait en pèlerinage lors de la fête de Souccot, et notamment à l’occasion de Sim’hat Beth Hachoéva. Les femmes se rassemblaient dans la Azara, tandis que les hommes restaient en dehors de celle-ci, où ils dansaient et laissaient éclater leur joie, puisant dans ce moment d’exultation l’inspiration divine. 

« Or, bien que la Présence divine régnât sur les hommes, les mettant à l’abri de toute tentation pour les femmes, celles-ci se rassemblaient dans la Azara, pour se tenir à l’écart. 

« Pensez-vous pouvoir prétendre, poursuivis-je à l’intention du rabbin de la communauté, que le niveau spirituel des hommes se trouvant à présent avec nous dans cette synagogue soit supérieur à celui de ceux qui se réunissaient au Beth Hamikdach à l’occasion de Sim’hat Beth Hachoéva ? Il est certain que non ! 

« Aussi, si à l’époque du Temple, une séparation totale était nécessaire entre hommes et femmes, à plus forte raison, à notre époque, où la tsniout est battue en brèche, est-il nécessaire d’être strict là-dessus. » 

Le rabbin acquiesça, mais craignait toujours les réactions des membres de la communauté s’il leur faisait le reproche. Je m’adressai donc directement aux dames, les priant de bien vouloir regagner leur galerie pour que nous puissions commencer l’office. 

Grâce à D.ieu, elles s’exécutèrent sans la moindre protestation, si bien que nous pûmes commencer l’office en conformité avec la Halakha. 

Comment atteindre le cœur des gens ? | Rabbi David Pinto

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Tournée du Tsadik Rabbi David Pinto à Paris
Chiour dans la communauté Kol Haim, Raanana
Chiour au collel Orot Haim Vémoché à Ashdod
Chiour au collel Beth Dévora dans la ville de Natanya
Chiour au Collel Kol Haim, Raanana - Parachat Chelakh Lekha
Chiour du Tsadik Rabbi David Pinto Chlitah dans la ville de Modiin
Chiour au Collel Kol Haim, Raanana - Chlochim du Hayal Elie Eliyahou Haim Ben Itshak Za"l
Tefila de Chaharit à Hevrat Pinto, Mexique